Comment passer de « celui qui se plante parce qu’il n’ose pas » à « celui à qui tout réussit »?

Comment passer de « celui qui se plante parce qu’il n’ose pas » à « celui à qui tout réussit »?
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Bonjour!

Si tu te retrouves sur ce blog, c’est que tu as sans doute des (petits?) soucis à l’école… La bonne nouvelle, c’est que ça peut s’améliorer! Ce n’est pas moi qui le dis mais les chercheurs en neurosciences. Dans cet article, je voudrais te faire brièvement part des dernières recherches dans ce fabuleux domaine!

Première bonne nouvelle: les scientifiques savent maintenant que le cerveau est malléable, c’est ce qu’ils appellent la neuroplasticité. Cela signifie que ce qu’on appelle l’intelligence, consiste en réalité en l’existence de nombreuses connexions électriques entre nos neurones. Plus on est à l’aise avec quelque chose, et plus la connexion est forte, comme une autoroute qui relierait deux points entre lesquels les influx nerveux circulent à toute vitesse. Dès lors, on fait les choses naturellement, sans trop dépenser d’énergie. Par exemple, il ne te faut plus réfléchir pour savoir que 6×6=36!

Deuxième bonne nouvelle: on peut construire n’importe quelle autoroute, à n’importe quel âge! Si tu souhaites donc développer des compétences dans un domaine que tu ne maitrises pas encore, c’est tout-à-fait possible! Ne te dis surtout pas: « Je suis trop vieux/vieille »…. Quel que soit l’âge, il est possible d’acquérir de nouvelles compétences, il suffit pour cela de s’entrainer!

Troisième bonne nouvelle (la plus géniale d’entre toutes): il semblerait que dans la vie, on se comporte de deux façons possibles: soit on considère qu’une bonne fée s’est penchée sur notre berceau pour nous donner des compétences dans certains domaines et pas d’en d’autres (« Je suis nul en math, de toute façon, dans la famille, tout le monde est nul en math » ou « Je suis un king au football »), et on a un état d’esprit fixe. Soit, on considère que n’importe qui peut apprendre n’importe quoi , pour autant qu’il soit mis dans les conditions adéquates de l’apprentissage, et on a un état d’esprit de développement. Des études ont été faites par des chercheurs américains et ils ont montré que (pour différentes tranches d’âge), le simple fait de croire à l’état d’esprit de développement permet de mieux réussir et de mieux rebondir en cas d’échec, en un mot: d’évoluer!

Dans cette seconde façon de voir les choses, l’échec n’existe pas en soi, seul le fait de ne pas essayer représente un échec. Par ailleurs, ces chercheurs montrent que, lorsque le cerveau se donne des défis et qu’il se plante pour mettre en place de nouvelles stratégies, il est en pleine expansion. La superbe nouvelle, c’est donc que, plus on essaie et plus on se plante, et plus on devient intelligent! En gros, il suffit donc d’y croire et d’essayer (même si c’est dur) pour y arriver!

Cet article devrait vous intéresser:  Comprendre son cerveau pour mieux le faire fonctionner et rester motivé

Et toi, quel type de cerveau crois-tu avoir? S’il te semble que tu as un état d’esprit fixe, rassure-toi, tu peux en changer! Il est possible que, plus jeune, tes parents ou tes éducateurs aient eu des propos qui t’ont fait croire que, comme tu avais des bonnes notes, tu étais brillant. Et ton cerveau a écrit profondément dans tes connexions neuronales: bons points à l’école = intelligence. Le problème avec cette façon de voir, c’est que, avec les années, les études se compliquent et que forcément, tôt ou tard (mais ma propre expérience a tendance à montrer que cela arrive souvent vers 15 ans), les études se compliquent et que donc, les points chutent. Les élèves qui ont établi la connexion (grande comme une autoroute), bons points = intelligence, ne peuvent que construire la connexion suivante avec l’arrivée des premiers mauvais points: mauvais points = bêtise, idiotie! Dès lors, un stress s’installe et par crainte de prouver sa bêtise, ces élèves en arrivent (inconsciemment) à ne plus étudier pour pouvoir se cacher derrière la façade: « Ce n’est pas moi qui suis mauvais, je n’ai pas étudié, c’est tout ». C’est alors l’amorce d’un cercle vicieux et c’est le début de la galère dans laquelle ces élèves plongent toujours un peu plus puisque, d’une part, ils n’osent plus essayer et que, d’autre part, les matières se compliquent. La perte de confiance est inévitable…

Conclusion:

  1. L’intelligence, c’est une histoire de connexions entre neurones.
  2. Ces connexions peuvent se faire et se défaire tout au long de la vie. Plus on s’entraine et plus on renforce la connexion!
  3. Il suffit d’y croire (de croire que le changement est possible) et de s’entrainer pour que la magie opère! Attention, à l’inverse, ça ne sert pas à grand chose de s’entrainer tout en étant persuadé qu’on ne peut pas y arriver! Tu veux une preuve? Entraine-toi au saut en hauteur, puis élance-toi vers la barre en te répétant: « je n’y arriverai pas – je n’y arriverai pas – je n’y arriverai pas… » Que crois-tu qui va se passer????

Bref, rien de bien neuf sous les tropiques, Sénèque (Philosophe ayant vécu entre -4 et 65) le disait déjà:

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »

Il y a juste que, maintenant, c’est scientifiquement prouvé cette histoire!

Tu as donc toutes les cartes en main pour t’efforcer de changer ton fusil d’épaule et te forcer à établir de nouvelles connexions cérébrales qui te permettront de développer progressivement de nouvelles compétences! Si ce sujet t’intéresse particulièrement, je te conseille de consulter l’article consacré à Carol Dweck Partager l'article:

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